Décharger les développeurs et améliorer la disponibilité et les temps de réponse des logiciels SaaS
Kéméo est un éditeur de logiciels basé à Paris. Avec le développement de son produit phare Kammi, l’entreprise a la volonté de simplifier la gestion RH des PME grâce à une solution SIRH complète. Une amélioration du quotidien professionnel qui a déjà séduit quelques 250 clients et 10 000 utilisateurs. Aujourd’hui portée par une équipe de 13 personnes, Kéméo ne connaît pas la crise et pourrait bien faire mentir les chiffres mentionnés plus haut. Entretien avec Sébastien Blochet, CEO de Kéméo.
Contexte
Si la création de Kéméo est récente (2016), les prémices du développement de Kammi remontent à 2007. C’est-à-dire, une éternité à l’échelle du web.
« À l’époque on avait choisi OVH pour l’hébergement, parce qu’il n’y avait pas beaucoup de monde qui en faisait, on n’avait pas vraiment le choix. »
Un choix de prestataire presque patrimonial, pour une architecture technique assez simple sur papier : un serveur pour le code et un serveur d’API par environnement (développement, recette et production). Pour gérer les serveurs, les développeurs utilisaient l’outil Plesk. Mais en pratique, c’était une autre paire de manches.
« L’administration système nous coûtait en moyenne deux jours-homme par mois, en plus de payer un développeur externe pour gérer Plesk. Parfois une mise à jour pouvait nous prendre une semaine entière. »
Kéméo tente donc de changer d'hébergeur en 2016, pour évacuer les problématiques liées aux infrastructures, en migrant chez un prestataire proposant plus de services. Mais l’expérience était loin d’être concluante.
« On a tout migré chez Ikoula pendant un an. Mais un jour tout a planté et le support ne nous a jamais répondu. On est retournés chez OVH. »
Trois ans plus tard, la situation commençait à devenir intenable pour Kéméo. Avec les développeurs de nouveau indisponibles deux jours par mois, s’est ajoutée une prise de conscience :
« Nous n'avions pas de réelle expertise et notre savoir en administration système reposait sur trop peu de personnes. Ça devenait critique. »
Jusqu’au jour où la goutte d’eau a fait déborder le vase.
« Il y a eu un incident chez notre hébergeur et c'est notre support client qui nous a prévenu sans qu’OVH nous prévienne. »
L'expérience Oxeva
En parlant d’incident, c’est précisément ce qui a déclenché la prise de contact entre Oxeva et Kéméo.
« Oxeva est client chez nous. Un jour Vincent (Président d’Oxeva ndr) nous a appelé pour signaler un problème sur l’application et qu’il pouvait nous aider. C’est assez courant qu’on devienne clients de nos clients. Et en plus le feeling est bien passé. »
Passée la première prise de contact, s’en est suivi un entretien technique beaucoup plus poussé pour valider qu’Oxeva répondait bien aux attentes de l'entreprise. Surtout après l’échec de la migration en 2016.
« C’est difficile de trouver un prestataire qui soit bon techniquement. Mais après avoir parlé avec Olivier (Directeur général d'Oxeva, ndr), on a tout de suite senti qu’il maîtrisait son sujet. »
Technologies utilisées
Mais les belles promesses commerciales et la parfaite maîtrise technique ne suffisent plus à Sébastien Blochet pour choisir ses partenaires stratégiques. Reprochant trop souvent à ces derniers d’être avares en conseils.
« J’ai besoin que mon prestataire partage mon but à atteindre, pas qu’il se contente de me vendre du service. Je veux travailler avec des gens qui challengent nos objectifs et assurent la mise en œuvre. »
C’est ce qu’on appelle un bon alignement des planètes puisque c’est avec cette démarche qu’Oxeva approche les migrations d’infrastructures.
« Oxeva a commencé par faire un mini-audit de notre architecture pour identifier les points de tension de notre application et nous donner quelques conseils d’améliorations à réaliser rapidement. »
Quant à la migration elle-même, pas grand chose à signaler pour Kéméo.
« Tout s’est bien passé. Ça nous a demandé plus de préparation que prévu et l’interruption a été un peu plus longue que l’estimation. Mais on avait vraiment l’impression d’avoir affaire à des experts. »
Résultats
Après quelques semaines chez Oxeva, la première bonne nouvelle pour Sébastien Blochet, c’est de ne plus en avoir.
« On n’entend plus parler de l’hébergement en interne. Aujourd’hui on aborde le sujet de manière proactive, pas juste pour faire de la réparation. »
Parallèlement, cela a permis de libérer du temps et de la charge mentale aux développeurs de Kéméo. Un bien-être essentiel pour permettre aux développeurs de rester concentrés mais aussi… de rester.
« C’est difficile de trouver de bons développeurs aujourd’hui. Je préfère qu’ils se concentrent sur ce qu’ils aiment faire au lieu de les perdre en leur imposant de l'administration systèmes. »
Côté utilisateurs, la plateforme est plus performante et n’a montré aucun signe de faiblesse.
« Les temps de réponse de notre application sont beaucoup plus courts côté client. Suffisamment pour que je le remarque sans outil de mesure. On n’a pas beaucoup d’échanges avec Oxeva car tout fonctionne. Le support est très réactif. »
Dernier point souligné par Sébastien Blochet, celui du ressenti de la relation devenu indispensable depuis ses quelques mésaventures.
« Il y a une part de feeling indéniable quand on travaille avec Oxeva. On est en confiance avec eux. »